L’heure du bilan a sonné: il est temps de retracer les évènements majeurs du chantier pour se rappeler le volume et la séquence des opérations.

En les regroupant par année, la phase de construction tient sur 6 pages. Six années de travail résumées en 6 pages A4. Pour économiser le papier, 3 feuilles recto/verso.

Arrivé au bout du chemin, on pourrait faire le même exercice sur sa vie ce qui produirait peu ou prou 40 feuilles recto/verso, voire 50 pour les plus chanceux; un petit fascicule.

Alors, est-ce la quantité d’évènements qui compte ? Ou l’intensité avec laquelle ils ont été vécus ? Pour être intense, cette expérience l’a été, spécialement les trois premières années. Voyez plutôt:

Temps passé à la construction 6 années (2015 et 2021 sont partielles)

Après ces trois premières années, la machine s’est grippée:

  • Un peu en 2018 mais pour la bonne cause : participation à l’expédition Polarquest 2018.
  • Beaucoup en 2019 : moral en berne, le temps du travail à mi-temps était arrivé.
  • Passionnément en 2020 : toujours moins d’heures. Cette année là, ce n’était pas la peine de se presser, covid-19 oblige.
  • Ne parlons pas de 2021 : trop belle cette année là, le bouquet final ! Excellent rendement émotions/nombre d’heures.

Au total, 12 173 heures de travail sur 6 années de travaux pour avoir le bateau à l’eau. Dis comme ça, ça impressionne mais curieusement, sur les pontons, les navigateurs avertis n’étaient pas surpris. Aurions-nous fait vite ?