Distance parcourue: 4 MN

En distance, c’était difficile de faire moins. Mais, parfois, il ne faut pas aller bien loin pour prendre du plaisir. Les deux nuits passées au mouillage à Schutteplaat, nous ont fait revivre les joies du mouillage. Avant le départ de Colette pour son dernier mois de travail, nous décidons de remettre ça dans la Veerse Meer.

Veere, vue du lac.

Le lac de Veerse a une superficie équivalente à 37 lacs Léman; il est fermé d’un côté par une digue qui l’a séparé de la Mer du Nord en 1961, de l’autre, par une écluse qui rejoint un autre plan d’eau intérieur. C’était un lac d’eau saumâtre mourant devenu un lac salé pour tenter de lui redonner vie. Un endroit plein de pontons et de mouillages possibles et, aujourd’hui, nous quittons notre mouillage de Schutteplaat pour aller planter notre pioche à Spieringplaat, à un jet de pierre.

Un village résidentiel au bord de Veerse Meer avec ses larges surfaces vitrées, à la recherche de la lumière naturelle.

Nous passons le long d’une île baptisée Haringvreter. Elle doit son nom aux nombreux phoques qui y séjournaient avant la fermeture du Veerse Gat en 1961. Ils étaient appelés « mangeurs de harengs » par les pêcheurs locaux. Aujourd’hui, les phoques ont été remplacés par des vaches, des daims et des oiseaux. C’est une réserve naturelle.

Les descendants des mangeurs de harengs sur Haringvreter.

Un petit virage à sur bâbord et voici Spieringplaat, une bassine entourée de deux îles, profonde au maximum de 2,2 mètres. C’était une très courte navigation, juste pour changer de décor. Beaucoup de bateaux y viennent à la journée mais peu restent la nuit. Après un petit tour prudent de cette bassine, nous jetons l’ancre dans des fonds de 1,9 mètre en laissant descendre 15 mètres de chaîne. Le jardin, vu de la terrasse, vient de changer d’aspect en moins d’une journée …

Strana dans la bassine.