Distance parcourue: 14 MN.

Dans la série saut de calmar, voici le second. Il est 15:36 ; c’est un peu tard pour partir pour une journée de navigation et nous voulons nous arrêter avant la nuit. Les prévisions météos sont bonnes : beau temps, vent 10-15 nds de nord-est, pas de houle. Le port du Croisic  a l’air accueillant et nous attire beaucoup mais l’approche prendra un peu de temps. Nous préférons le mouillage forain dans la baie du Croisic, sous le vent de la côte. Les conditions météos sont parfaites pour tenter ce type de mouillage.

Depuis le 22 août, la météo nous est extrémement favorable et nous apprécions. Aujourd’hui, Il fait grand beau. Nous notons sur le journal de bord un vent de 8 à 12 nds de nord-est avec quelques rafales. Le parcours se fera  majoritairement vent de travers en la longeant la côte de Pouliguen au Croisic.

Le vent vire à l’est au bon moment  vers la pointe du Croisic pour nous permettre de rejoindre notre zone de mouillage au bon plein. Le temps passe vite et il nous faut choisir notre point d’atterrissage. Ce sera vers la plage de la Grande Falaise. Celui qui a donné ce nom avait beaucoup d’humour ou des visions, car nous ne voyons aucune falaise à l’horizon.

Deuxième travail à faire : le calcul de marée pour connaître la hauteur d’eau à l’heure d’arrivée, à plein mer et basse mer pour décider à quel endroit mouiller sans échouer sur la plage.

Nous arrivons environ une heure avant basse mer. La plage est bordée de bouées jaunes de limite de baignade. Au large se trouve le chenal d’accès du port de la Turballe, port de pêche très actif. Nous allons mouiller entre les deux, au plus près des bouées, en tenant compte de la longueur de chaîne  pour ne pas se mélanger aux baigneurs à marée basse. Ils sont plutôt rares à cet heure-ci mais il y en a.

Il est temps d’assister au ballet des bateaux de pêches, aux travaux d’hercules et au coucher de soleil, un thé à la main.