Distance parcourue : 14 MN

Aujourd’hui, une toute petite étape dans notre cabotage. Ça fait du bien de temps en temps. Notre destination initialement envisagée était Ålesund, un lieu incontournable de la Norvège. Mais, plusieurs facteurs nous ont fait chercher une alternative qui permettrait, à la fois, de visiter Ålesund et d’éviter les inconvénients de relâcher dans son port.

D’une manière générale, je préfère éviter le bruit et la fureur des villes, même si le niveau de bruit et de fureur d’Ålesund est bien en dessous de celui de lieux que nous connaissons. Mais, quand on passe des soirées dans des mouillages où seule la mer murmure avec, de-ci, de-là, le cri d’un oiseau, il en faut peu pour avoir du bruit et de la fureur.

De plus, il faut envisager un petit amplificateur à ce bruit et cette fureur : la fête nationale norvégienne qui aura lieu demain, le 17 mai. C’est la date anniversaire de la signature de la Constitution Norvégienne en 1814, le Grunnlovsdag. C’est une fête très populaire et très arrosée. Il faut s’attendre à un port bondé (on se souvient encore de l’expérience de Bergen la saison précédente), à des rues bondées, à du bruit tard dans la nuit. C’est la date que choisissent les « russ », élèves de dernière année de lycée, pour célébrer la fin de leur cursus avec des chars équipés de musique… et d’ouvre-bouteilles.

Autre point qui nous fait hésiter, c’est que le port n’a pas de services (wc, douche, lave-linge) qui sont bien agréables de temps en temps après une longue période de mouillages forains. Ça le rend relativement cher comparé aux autres lieux que nous avons fréquentés.

À la recherche d’une solution alternative.

Tout ceci nous a amené à rechercher un autre lieu à proximité et nous avons trouvé Hareid la calme, à un jet de ferry d’Ålesund, équipée d’une belle marina toute neuve, avec sanitaires et lave-linge. Avec moins de 10 MN qui les séparent, le trajet en ferry est rapide et fréquent.

Donc, nous voici en route pour Hareid avec une météo du jour typée pétole : 3 à 5 ns de Nord-Est. Les voiles restent dans leurs housses sur ce parcours et le chant du Deutz résonne.